«Ce n’est pas une simple rébellion. C’est un véritable acte de violence et aujourd’hui, il n’a même pas le courage d’assumer les conséquences de ses actes». Me Escudié s’insurge en audience de comparutions immédiates.
Il se fait le porte voix d’un policier victime de violences dans les locaux du commissariat central à Toulouse, jeudi.
Le jeune homme a 18 ans depuis à peine un mois et s’il est inconnu des services de police, il n’en reste pas moins qu’il a donné du fil à retordre aux fonctionnaires. Il a été contrôlé jeudi avec trente gramme de cannabis, place Saint Pierre à Toulouse. Lors de son interpellation, il a commencé à s’énerver, menaçant les policiers : «Je ne veux pas aller en garde-à-vue. Il faut se méfier de moi car j’ai fait de la boxe».
Une fois dans les locaux, il a porté un coup de poing dans le visage du major. Il s’est cogné la tête dans les murs : «J’irai à l’hôpital mais pas en garde-à-vue». Il n’a rien trouvé de mieux que de terminer en menaçant la victime. Pourtant à l’audience, il explique avec une désinvolture somme toute déconcertante : «C’est vrai, je l’ai poussé. Son collègue m’a fait une clé de bras et mon coude est allé dans son œil» !
Ils étaient pourtant cinq à tenter de le maîtriser. Le procureur requiert six mois de prison dont trois mois ferme compte tenu de la gravité des faits. Son avocate rappelle son absence de casier et tente de diminuer la peine. Mais rien n’y fait. Le tribunal l’a condamné à douze mois de prison dont six mois ferme avec un mandat de dépôt.
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