Les surveillants de la maison d’arrêt de Blois sont en mouvement ce mardi matin. Personne n’entre ni ne sort de l’établissement carcéral sauf cas d’urgence.
Ce mouvement social n’est pas lié aux graves incidents survenus tout récemment dans les prisons de Rennes et de Toul. Il est la conséquence des difficultés entraînées par la mutinerie du 19 août dernier au cours de laquelle une soixantaine de détenus avaient causé d’importants dégâts suite au décès de l’un d’entre eux.
« Suite à ces événements, des engagements avaient été pris par notre direction interrégionale et notre chef d’établissement mais ils n’ont pas été tenus, déplore Christophe Ruks, délégué UFAP-UNSA, près d’1 million d’euros a été débloqué pour les réparations et la sécurisation mais sur le plan humain rien n’a changé. Depuis cinq mois, les agents ont tout fait pour que la maison d’arrêt continue de fonctionner normalement, nous avons fait beaucoup de sacrifices mais ça ne suffit pas. Cet établissement a une organisation interne obsolète, il est grand temps de revoir tout cela pour ne pas revivre les mêmes problèmes que l’été dernier. »Les représentants syndicaux doivent s’entretenir dans la matinée avec leur chef d’établissement. Sans réponse concrète de leur hiérarchie, ils entendent poursuivre leur mouvement et bloquer les mouvements
La maison d’arrêt de Blois compte un effectif de 39 personnes pour une capacité théorique de 114 places mais actuellement la prison n’accueille que 88 détenus en raison des travaux engagés après la mutinerie.
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