dimanche 20 novembre 2016

Valence - Le centre pénitentiaire à la loupe, un an après

Il y a un an, le nouveau centre pénitentiaire de Valence accueillait ses premiers détenus. Il y reste encore quelques cellules de libre. 

Le centre pénitentiaire est un établissement à réinsertion active, soit 5 heures minimum d’activités par jour.

Début 2017, le second quartier de la maison centrale entrera en service. Aujourd’hui son directeur Hugues Belliard tire le bilan d’une année d’activité ponctuée de mouvements de grogne des surveillants et par une spectaculaire mutinerie.



Quels sont les profils des personnes incarcérées à Valence ?

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"Nous avons des profils très différents. Des accidents de parcours, comme d’autres très impliqués dans la délinquance. En maison centrale, se trouvent les” longues peines” avec des hommes très dangereux. On a également quelques détenus radicalisés, car nous faisons partie des 27 établissements répertoriés “sensibles” en France, avec les éléments sécurisés pour recevoir ce type de personnes."

Une “cohabitation” qui se passe sans trop de heurts ?

"Ce qui est positif, c’est que depuis l’ouverture nous n’avons eu aucun suicide de détenu dans l’établissement. Cela montre un bon travail d’évaluation dans la phase d’accueil et de prise en charge."

La thématique de réinsertion active fait-elle ses preuves ?

"Par principe, un détenu va sortir un jour ou l’autre. Préparer une sortie est difficile, car certains ne supportent pas le “non”. C’est donc notre rôle de rappeler les règles de vie afin de les aider à se projeter. Pour les condamnés aux longues peines, c’est plus compliqué. On travaille sur leur comportement, la gestion de leur frustration. Le rapprochement familial peut également aider."

Le Dauphiné

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