Nouvel incident trois jours après la prise d'otage d'un surveillant. Ce jeudi, c'est le responsable d'un bâtiment du centre de détention qui a été agressé à l'arme blanche par un détenu.
Les jours passent et la tension ne cesse de monter au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon. En début de semaine, c'est une jeune surveillant qui était prise en otage par deux détenus munis d'une arme blanche artisanale. Ce jeudi, c'est le responsable d'un bâtiment de l'établissement qui a été agressé avec un poinçon. Ce dernier a été hospitalisé en fin de matinée. Il serait rapidement ressorti d'après les informations d'un des journalistes de notre rédaction. L'agresseur, lui, s'est retranché dans sa cellule. Il a fallu l'intervention de l'équipe régionale d'intervention et de sécurité (Eris, le GIGN de la pénitentiaire), venue de Rennes à la demande du directeur de la prison, pour le déloger.
Cette agression est le dernier épisode en date d'une longue liste d'incidents au sein de cet établissement inauguré au printemps dernier et présenté comme ultra-sécurisé. Fin septembre, on recensait déjà six agression contre le personnel. Le 16 décembre, un vingtaine de détenus avaient refusé de regagner leurs cellules. Le surlendemain, une cinquantaine de surveillants avaient exprimé leur colère devant les grilles de la préfecture de l'Orne. Le centre de détention de Condé-sur-Sarthe accueille les détenus les plus difficiles de France. Les syndicats réclament la création d'une cinquantaine de postes.
Au lendemain de la prise d'otages, procureur, préfet et responsable de l'administration pénitentiaire avait fait front devant la presse pour tenter de montrer que tout était bien géré et que les coupables seraient sévèrement punis.
Cette agression est le dernier épisode en date d'une longue liste d'incidents au sein de cet établissement inauguré au printemps dernier et présenté comme ultra-sécurisé. Fin septembre, on recensait déjà six agression contre le personnel. Le 16 décembre, un vingtaine de détenus avaient refusé de regagner leurs cellules. Le surlendemain, une cinquantaine de surveillants avaient exprimé leur colère devant les grilles de la préfecture de l'Orne. Le centre de détention de Condé-sur-Sarthe accueille les détenus les plus difficiles de France. Les syndicats réclament la création d'une cinquantaine de postes.
Au lendemain de la prise d'otages, procureur, préfet et responsable de l'administration pénitentiaire avait fait front devant la presse pour tenter de montrer que tout était bien géré et que les coupables seraient sévèrement punis.
Source: France 3
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