lundi 1 février 2016

Le nouveau centre pénitentiaire de Riom accueille ses premiers détenus

Le nouveau centre pénitentiaire de Riom, dans le Puy-de-Dôme, entre en service ce dimanche. Le transfèrement des premiers détenus a commencé à l'aube, sous haute sécurité.

L'établissement est composé de deux maisons d'arrêt, d'un centre de détention et d'un quartier de femmes. © France 3 Auvergne

C'est à 6h30 dimanche matin que le premier convoi est sorti du centre de détention de Riom (Puy-de-Dôme), sous la surveillance des forces de l'ordre qui avait entièrement bouclé le quartier. A son bord, une quinzaine de détenus qui ont rejoint le nouveau centre pénitentiaire pour s'y installer, après les formalités d'usage dont l'attribution d'un nouveau numéro d'écrou.

"Ils sont ensuite acheminés dans leurs cellules ou les attendent leurs paquetages, c'est-à-dire toutes leurs affaires personnelles. Les détenus du centre de détention transférés ce matin pourront déjà visiter le bâtiment cet après midi, avoir accès a la téléphonie pour prévenir leurs familles. Les détenus de la maison d'arrêt prendront possession de leurs cellules cet après-midi", explique Marie-Line Hanicot, directrice inter-régionale des services pénitentiaires Rhône-Alpes-Auvergne.

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 En début d'après-midi, neuf convois, dont un de femmes, sont partis de la Maison d'arrêt de Riom. Le transfèrement s'est achevé vers 15h. Au total, ce sont 249 détenus se sont installés dimanche au nouveau centre pénitentiaire, soit un peu de la moitié de l'effectif total. Les détenus ont été préparés en amont au déménagement et aux changements induits, notamment grâce aux équipes du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP). "On a préparé des livrets, tant pour les familles que pour les personnes détenues. Les détenus c'est : comment on va faire pour avoir des mandats ? Comment ma famille va venir me voir? Quel trajet va opérer? des choses très pratiques sur leur vie", détaille Nathalie Grand, directrice du SPIP.

Cet établissement nouvelle génération est composé de deux maisons d'arrêt, d'un centre de détention, ainsi que d'un quartier de femmes de 30 places et d'un quartier de semi-liberté, pour une capacité globale de 566 places. Après cette première journée, la montée en charge de l'établissement va se faire progressivement, au fil des prochains transferts.

France 3

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