L'agacement des magistrats était perceptible, hier après-midi. L'audience du tribunal correctionnel consacré aux deux comparutions immédiates a commencé avec trente minutes de retard.
L'Autorité de régulation et de programmation des extractions judiciaires (ARPEJ) remplace, depuis début novembre, les gendarmes et policiers qui s'en chargeaient.
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Le problème, avec des comparutions immédiates décidées le week-end, c'est que les agents de la pénitentiaire découvrent le programme des extractions le lundi matin… pour le jour même.
Voici ce qui explique en partie le retard. Sauf qu'à l'époque des militaires et policiers, ça ne posait aucun problème.
En mai dernier, l'ARPEJ avait carrément omis de convoyer deux détenus, incarcérés à La Roche-sur-Yon et à Rennes, qui demandaient leur libération devant la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Poitiers.
L'avocat général, Jean-Paul Garraud, avait saisi la procureure générale pour transmettre un rapport au ministère de la Justice concernant ce dysfonctionnement. Au moins, cette fois-ci, les prévenus ont été présentés à la justice. Même avec du retard !
La Nouvelle République
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