Le Conseil des ministres a nommé aujourd’hui Philippe Galli, préfet de Seine-Saint-Denis, au poste très stratégique de directeur de l'Administration pénitentiaire (AP).
Cette nomination intervient alors que le premier ministre Manuel Valls et le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas s'apprêtent à dévoiler au cours du mois de septembre un plan pénitentiaire.
Les prisons françaises, chroniquement surpeuplées, sont souvent considérées comme un vivier pour des recruteurs liés à l'islam radical, dans un contexte de menace terroriste aiguë.
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Deux surveillants pénitentiaires ont été blessés dimanche par un détenu placé dans l'unité de prévention de la radicalisation de la maison d'arrêt d'Osny (Val-d'Oise). Les directeurs et directrices de l'AP sont en général des magistrats ou des préfets.
Cette direction du ministère de la Justice regroupe quelque 38.000 agents, très majoritairement des surveillants de prison, pour un budget de 3 milliards d'euros. La France compte 187 établissements pénitentiaires, presque tous surpeuplés, dans lesquels étaient détenues au 1er août 68.819 personnes.
L'Administration pénitentiaire assure aussi le suivi des quelque 10.000 personnes sous bracelet électronique, et de quelque 170.000 personnes en milieu ouvert (sursis avec mise à l'épreuve, travail d'intérêt général, libération conditionnelle, contrôle judiciaire ou ajournement avec mise à l'épreuve...).
Le Figaro
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