mercredi 8 février 2017

Trafics à la maison d'arrêt d'Ajaccio: condamnations jusqu'à un an ferme

Cinq détenus et un surveillant pénitentiaire ont été condamnée à des peines allant jusqu'à un an de prison ferme, pour trafic d'objet illicites au sein de la maison d'arrêt d'Ajaccio.

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Cinq détenus et un surveillant pénitentiaire, poursuivis pour avoir participé à des trafics d'objets illicites au sein de la maison d'arrêt d'Ajaccio, ont été condamnés dans la nuit de mardi à mercredi à des peines de six mois à un an de prison ferme.
  

Douze personnes ont comparu devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio : les cinq détenus, cinq de leurs proches, et deux surveillants pénitentiaires. L'un des surveillants a été condamné à une peine 6 mois de prison ferme assortie d'une interdiction d'exercer pendant 5 ans. L'autre a été relaxé.

Alcool, cannabis, téléphones portables

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La procureur avait requis jusqu'à 18 mois ferme contre les détenus, jusqu'à un an ferme pour leurs proches, et à l'encontre des surveillants pénitentiaires il avait demandé des peines d'un an dont six mois avec sursis contre l'un, et d'un an avec sursis contre l'autre, toutes deux assorties de l'interdiction d'exercer leur métier.
  
Les prévenus étaient poursuivis pour avoir participé à l'entrée d'alcool, stupéfiants, téléphones et autres objets illicites au sein de la maison d'arrêt d'Ajaccio, au minimum entre avril 2016 et janvier 2017. Ces faits avaient été mis en lumière au terme d'une enquête ouverte en avril 2016.
  
Mi-janvier, l'établissement avait été intégralement fouillé. Des perquisitions avaient également été opérées aux domiciles de six personnes. Quelques centaines de grammes de cannabis, des téléphones portables, de l'argent liquide et des armes blanches avaient été saisis et douze personnes avaient été placées en garde à vue. Dix d'entre elles dont les deux surveillants, avaient été placées en détention

BFM TV

1 commentaire:

  1. Je ne me permets pas de juger notre justice, mais contre les 'Ripoux' ; la sanction n'est nullement exemplaire. Soit il a fauté, il faut l'emprisonner et lui conférer une interdiction définitive d'exercer sinon, le réintégrer illico presto.

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