Tristement célèbre pour avoir mis fin aux jours du talentueux John Lennon, Mark David Chapman vient de voir sa demande de libération conditionnelle refusée par l'administration pénitentiaire américaine.
8 décembre 1980, au coin de la 72e rue de New York, à quelques pas à peine de Central Park. John Lennon s'effondre devant chez lui, grièvement touché par quatre balles de revolver. Il est 22h52, le leader des Beatles perd la vie, son assassin, Mark David Chapman, entre lui de la plus triste des manières dans l'Histoire.
Trente-cinq ans après cette date fatidique, l'homme reconnu coupable du meurtre de son idole souhaite quitter la prison de haute sécurité de Wende où il purge une peine à perpétuité. Il vient donc d'effectuer une demande officielle de libération conditionnelle aussitôt balayée par les autorités.
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« Je peux confirmer que sa demande a été refusée », s'est contentée d'indiquer une porte-parole de l'administration pénitentiaire américaine à l'AFP. Après plus de trois décennies passées derrière les barreaux, Mark Chapman espérait voir sa dernière demande en date aboutir, la justice locale ayant déjà repoussé ses huit dernières tentatives arguant qu'une décision favorable serait « incompatible avec le bien-être de la société ».
Si aucune précision n'a cette fois-ci été apportée quant aux raisons retenues par l'administration pour justifier son refus, le New York Post indique que cinq courriers ont été envoyés aux juges pour demander à ce que Mark Chapman demeure incarcéré. Parmi les expéditeurs, Yoko Ono, veuve de John Lennon. Chapman devra désormais patienter deux années et le mois d'août 2018 avant d'être autorisé à renouveler sa demande. Jamais neuf sans dix…
Gala
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