Il avait avoué en mars 2016 avoir tué son beau-fils, Antoine, qui aurait eu 17 ans cette année.
Marc Demeulemeester, 45 ans, s'est suicidé vendredi dans sa cellule de la prison de Chateau-Thierry (Ain) où il se trouvait en détention provisoire, dans l'attente de son procès. Son geste met fin à l'action judiciaire.
Selon les informations de «La Voix du Nord», le beau-père d'Antoine a profité de l'absence de ses co-détenus pour se pendre à l'aide du câble de la télévision.
Quelques jours après ses aveux, rappelle «L'avenir de l'Artois», l'homme avait tenté de mettre fin à ses jours à la prison de Sequedin, il avait alors été placé dans une prison-hôpital où il avait reçu des soins psychologiques. Il avait ensuite retrouvé une régime d'incarcération classique.
Interrogée par le journal local, l'avocate du suspect explique ne pas avoir revu son client depuis la reconstitution. Elle se rappelle l'avoir trouvé «très fatigué».
Il avait avoué avoir étranglé l'ado avec un fil de fer
En janvier 2015, Antoine, 15 ans à l'époque, est porté disparu à Gonnehem, près de Béthune (Pas-de-Calais). Marc Demeulemeester, compagnon de la mère de l'adolescent, participe activement aux recherches : il témoigne dans les médias, colle des affichettes, organise des battues.
Jusqu'à mars 2016. Sous la pression des enquêteurs, il avoue. Marc Demeulemeester explique avoir étranglé Antoine dans son sommeil avec un fil de fer, puis avoir recouvert le corps d'une bâche et être aller le jeter dans le canal de Beuvry. Durant 17 mois, l'homme est revenu plusieurs fois vérifier que la dépouille ne remontait pas à la surface et s'en assurait en la lestant de parpaings.
Le mobile du meurtre d'Antoine demeure flou. Dans une interview accordée à notre journal, un proche de la famille de l'adolescent pointait un problème de jalousie. Marc Demeulemeester n'aurait pas supporté la proximité du jeune homme avec sa mère.
Le Parisien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire