Préparer l'après : c'est l'objectif des centres de semi-liberté (CSL).
« Il s'agit d'une réponse judiciaire pour les réinsertions professionnelles et sociales », affirme-t-on à la direction de l'administration pénitentiaire.
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« Ces structures sont adaptées à des profils particuliers. Cela ne concerne pas tous les détenus. »
Les CSL sont au nombre de 11, et concernaient 1 770 prisonniers au 1er juillet.
La multiplication de ce type de centres est à l'étude pour, entre autres, désengorger les maisons d'arrêt — très touchées par la surpopulation carcérale — où se côtoient les détenus pour de courtes peines et ceux en attente d'être jugés.
Ce sera, entre autres, l'objet d'un discours de Jean-Jacques Urvoas, le garde des Sceaux, devant l'Assemblée mi-septembre.
Il fera le point sur le programme immobilier de la Justice. Au 1er juillet, 69 375 personnes étaient incarcérées pour une capacité d'accueil maximale de 58 311 places, soit un taux d'occupation de 119 %.
Le Parisien
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