Il ne connaissait pas la ville de Bourg-en-Bresse, ni où était la gare, où il voulait récupérer sa copine.
C’est ce que ce jeune homme de l’Isère a expliqué aux policiers burgiens qui l’ont interpellé mardi, peu avant 15 heures, non loin du centre pénitentiaire. Avant qu’il ne reconnaisse les faits…
Il venait de balancer cinq colis par-dessus le mur de la prison, sous le regard du surveillant dans son mirador, qui avait pu donner l’alerte.
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À l’intérieur des paquets, très classique, des téléphones et des stupéfiants. Tout cela à la demande d’une vague connaissance qui lui avait promis 200 euros afin qu’il puisse s’inscrire dans un stage de mécanique générale.
Les explications de ce jeune homme, sans doute un peu naïf, mais déjà sous contrôle judiciaire pour d’autres délits, n’ont pas complètement convaincu les juges, pas plus que la vice-procureure, Sophie Taupin-Faures, qui a requis deux mois ferme, mais sans mandat de dépôt immédiat. Car son avocat a fait état d’une enfance douloureuse avec un père à la personnalité particulièrement perturbante.
Le Progrès
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