C’est au retour d’un parloir avec sa mère que ce détenu de la maison d’arrêt de Metz a été surpris, mardi soir, avec 93 g de résine de cannabis cachés dans son caleçon.
Hier, ce prévenu, dont le casier fait état de sept condamnations, devait répondre de recel d’un bien provenant d’un délit puni d’une peine n’excédant pas cinq ans d’emprisonnement et de détention non autorisée de stupéfiants.
Placé en garde à vue, l’intéressé a expliqué qu’il avait reçu la marchandise d’un détenu et qu’il devait la remettre à un autre en gardant la moitié pour lui. « 93 g, ce n’est pas anodin comme prise, fulmine le parquet.
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Il se moque éperdument de l’administration pénitentiaire et de la justice alors que sa situation n’est pas fixée. En septembre prochain, il comparaîtra devant le TGI pour les faits pour lesquels il est placé en détention provisoire. » La représentante du parquet requiert un an de prison ferme avec mandat de dépôt et confiscation des scellés à l’encontre de Tahina Robert.
« Impossible de ne pas être pris ! »
« Ce sont des faits graves, simples mais récurrents, assure son conseil Me Philippe Quatreboeufs. Il existe des circuits internes qui permettent aux détenus de faire pression sur d’autres détenus, l’administration pénitentiaire ou des tiers à l’extérieur pour faire rentrer des stupéfiants ou des téléphones en maison d’arrêt. Il était quasiment impossible de cacher correctement ces deux pains de résine et de passer à la fouille, après le parloir, sans être pris ! »
L’avocat sollicite la plus grande clémence du tribunal eu égard à la peine disciplinaire qui va lui être infligée. Son client a finalement écopé de six mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Quant aux scellés, ils seront confisqués.
Républicain Lorrain
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