mardi 24 janvier 2017

Bons et mauvais chiffres du tribunal de grande instance de Lorient

C’était jour d’audience solennelle, ce lundi au tribunal de grande instance de Lorient (TGI). Où l’on a souligné des bons chiffres mais aussi un évident manque de moyens humains.

Les PREJ, dont un pôle est établi près du centre pénitentiaire de Ploemeur, ont vocation à assurer le transfèrement des détenus.

Comme le veut le protocole, c’est tout d’abord la procureure de la République Laureline Peyrefitte qui a pris la parole lors de l’audience de rentrée du tribunal de grande instance de Lorient (TGI).


Elle a évoqué les PREJ, les pôles de rattachement des extractions judiciaires dont la mise en place a été « sous-évaluée dès l’origine » et a pâti « d’une impréparation complète et d’un manque évident de moyens ».

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En conséquence, elle a désorganisé les services et accru des délais de jugements quand ce ne sont pas « des interrogatoires qui ont dû être trois voire quatre fois reportés ».

Délinquance « à un niveau élevé »

« La délinquance sur le ressort s’est pourtant maintenue à un niveau élevé et parfois en hausse, comme dans le domaine des violences aux personnes ou des cambriolages », a ajouté la procureure, qui s’est félicitée des « saisies de quantités significatives de stupéfiants ».

En parallèle, le nombre de présentations devant le parquet, en 2016, a doublé, passant de 98 à 198. Malgré une légère baisse du nombre des affaires poursuivables en 2016, le taux de poursuites serait en hausse, démontrant selon elle « l’énergie de l’ensemble des magistrats du parquet ».

A noter qu’un bon tiers de ces poursuites ont fait l’objet d’une mesure alternative conduite par les neuf délégués du Procureur.

                                      Deux priorités en 2017

Pour Laureline Peyrefitte, deux priorités se dessinent en cette nouvelle année : « Le renforcement de la prise en charge des victimes grâce à l’implication forte des membres de l’Adavi. »

Cette association, l’an passé, a « reçu, aidé, orienté » 873 victimes contre 750 en 2015. Elle est aussi présente au Centre Hospitalier de Lorient pour aider « les victimes les plus traumatisées ».

La seconde priorité, c’est « le renforcement de l’individualisation des réponses pénales, indispensables dans la lutte contre la récidive ».

Déficit de cinq postes

Enfin le président du TGI de Lorient, David Jobard, a mis en avant « les excellentes performances statistiques du tribunal...

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