mardi 24 janvier 2017

Nancy - parachutages dans la cour de la prison

C’est une ronde de la police qui a mis fin au petit manège, samedi soir. Quentin, 19 ans, s’est planqué derrière une voiture au passage de la patrouille.

Interpellé, il présentait des traces de coupures sur les mains et se trouvait dans le périmètre du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville.


Ces deux indices ont fait mouche dans l’esprit des forces de l’ordre qui ont eu la confirmation qu’un homme venait d’escalader le grillage et que cinq colis, emballés dans des éponges pour amortir le choc, venaient d’être balancés dans la cour de promenade.

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Dans l’un d’entre eux, des sandwichs (!), dans les 4 autres, un total de 7 téléphones, avec batteries et chargeurs ainsi qu’un peu de cannabis.

« C’était pour dépanner un ami », explique Quentin, jugé en comparution immédiate. « Un bon ami, qui a toujours été droit avec moi. Quelqu’un m’a donné les colis 10 minutes avant ».

« - Vous savez combien ça se monnaye, un téléphone, en prison ? », demande la présidente Gobin.

« - Je sais qu’il est en galère et je sais que ça se revend bien… ».

« - Cela va en effet lui arrondir ses fins de mois… ».

Quentin, une seule mention au casier, n’a jamais été incarcéré. Le procureur requiert 9 mois ferme, avec mandat de dépôt : « Avec tous ces téléphones, le centre pénitentiaire va pouvoir ouvrir une boutique télécom. Il faut envoyer un message fort à tous ces gens qui traînent près de la prison »...

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