samedi 28 janvier 2017

Guyane - La prison ne sera pas fermée

Les responsables de la section française de l'Observatoire international des prisons ont saisi le juge des référés du tribunal administratif de Guyane pour obliger la direction de la prison à faire des travaux. La décision a été rendue hier après-midi.

La prison ne sera pas fermée

Le 28 novembre, la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d'incendie et de panique visite le centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly.


À la suite de cette visite, elle publie un rapport dans lequel elle donne un avis défavorable « à la poursuite du fonctionnement de la prison de Guyane estimant que les nombreuses carences et défaillances qui affectent la sécurité incendie de la prison guyanaise exposent l'ensemble des personnes fréquentant l'établissement à de graves risques d'atteintes à leur intégrité et à leur vie » .

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Ce rapport a fait bondir les responsables de la section française de l'Observatoire international des prisons (OIP-SF). François Bens, le coordinateur Outre-mer de l'association, a saisi le juge des référés du tribunal administratif de Guyane.

DES CORRECTIFS PLANIFIÉS

Lors de l'audience de référé qui s'est tenue hier au tribunal administratif, Me Christelle Mercier, l'avocate de l'association, a demandé au juge qu'il soit prescrit à l'administration d'engager, avec la plus grande diligence, les mesures et travaux prescrits par la sous-commission. « Dans ce rapport, il y a quinze prescriptions. Il faut qu'elles soient mises en place très rapidement. Il y a la vie et la santé du personnel pénitencier et des détenus en jeu. »

Le directeur de la prison, Henri-Michel Pene, était présent à l'audience. Il a indiqué que 98% des prescriptions du rapport étaient prévues et beaucoup de correctifs étaient déjà planifiés. Le directeur a remis au juge des documents.

Hier à 16 heures, le juge des référés a rendu sa décision, rejetant la demande de la section française de l'Observatoire international des prisons. Le juge a considéré que la demande de l'association arrivait trop tôt après la sortie du rapport, qui date de la mi-décembre 2016.

« Nous travaillons pour faire appel auprès du Conseil d'État car la situation est suffisamment grave » , a déclaré François Bes, mécontent de la décision du juge des référés.

France Guyane

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