Pour dénoncer leurs conditions de travail dans la prison de Saran, une cinquantaine de surveillants ont bloqué ce jeudi le centre pénitentiaire.
Une cinquantaine de surveillants du centre pénitentiaire de Saran (Loiret) ont bloqué jeudi les visites au parloir et les extractions pour protester contre leurs conditions de travail après qu’un détenu eut menacé deux surveillantes et une infirmière.
Seule exception au blocage, organisé à l’appel de trois syndicats : le détenu auteur de l’agression a pu être extrait pour sa comparution. Les accès au parloir devaient être rétablis jeudi après-midi, a-t-on indiqué de source syndicale.
330 détenus pour 210 places
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Outre l’agression, survenue le week-end dernier, les personnels du centre pénitentiaire protestent contre leurs conditions de travail dégradées depuis que des inondations en juin ont provoqué la fermeture d’un bâtiment, entraînant une surpopulation carcérale importante.
La prison de Saran accueille 330 détenus pour 210 places, selon le syndicat Ufap-Unsa. Une quinzaine d’entre eux sont obligés de dormir par terre sur des matelas.
La semaine dernière, deux détenus se sont suicidés par pendaison, ajoutant à la tension dans l’établissement.
Ouest-France
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