vendredi 6 janvier 2017

Saran - Mouvement levé

Les agents du centre pénitentiaire d’Orléans/Saran ont bloqué l’entrée de la prison, hier. Leurs revendications ont été écoutées.

La grève est levée à la prison

La grève des agents pénitentiaires, hier, visait à dénoncer leurs conditions de travail, après la prise d’otage de deux surveillantes et deux infirmières à la prison de Saran, le dimanche 1er janvier.


Une prise d’otage avortée à la prison de Saran

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Une quarantaine d’entre eux ont bloqué les portes hier matin (même le personnel psychiatrique a été refoulé – il avait été prévenu à l’avance et avait pu prendre ses dispositions).

Leurs représentants ont rencontré le directeur par intérim (pour trois jours), qui a promis de relayer leurs demandes, mais n’a pu s’engager de façon décisive. Ils se sont mis d’accord sur le concept de groupes de travail – et la grève est levée aujourd’hui. Les syndicats (FO, Ufap, CGT et Sud santé) expriment leur frustration face à l’absence de direction pérenne.

Les grévistes pointent avant tout le problème de la surpopulation, « avec 350 détenus pour 210 places, soit un taux de 156 %. Quinze d’entre eux dorment sur des matelas posés au sol. Dès qu’il y a un souci à Paris, ils les envoient ici. Bien que nous ayons précisé que la prison était bloquée, ils ont encore envoyé un prisonnier en matinée. Quand nous l’avons refusé, ils lui ont trouvé une place au Mans : s’ils veulent, ils peuvent ».

Les agents insistent sur leurs difficultés à imposer leur autorité, du fait du manque de personnel. Ils souhaitent la fin des effectifs réduits le week-end (et parfois en semaine), et demandent à ce qu’il y ait automatiquement deux agents lors de l’ouverture des portes de prisonniers considérés comme dangereux.

Stand de tir

Autre exigence : la création d’un stand de tir à la prison pour permettre la formation continue (indispensable pour le port d’armes, notamment) des personnels chargés des extractions judiciaires.
Le sénateur Jean-Pierre Sueur est venu rencontrer les syndicats, et a envoyé dans la foulée un e-mail relayant leurs réclamations au ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas. Il est aussi revenu sur la question des travaux à mener, après les inondations...

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