mardi 21 mars 2017

Le centre de détention Tatutu, inauguré par le garde des Sceaux

A 11h précises lundi 20 mars, le nouveau centre de détention baptisé Tatutu a été inauguré par le garde des Sceaux ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, en présence des autorités de l'Etat et du pays.

La nouvelle prison de Papeari © Abinera Tematahotoa

Après 4 ans de travaux et près de 9 milliards de francs cp d'investissement, le nouveau centre pénitentiaire de Teva I Uta a été inauguré lundi 20 mars par le garde des Sceaux, ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas, en présence des autorités de l'Etat et du pays. Baptisé Tatutu, du nom de la terre où a été bâtie l'établissement.


Une dignité retrouvée

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A partir du 31 mars, elle accueillera les nouveaux détenus transférés depuis Nuutania. C’est une dignité retrouvée. Nuutania est surnommée la honte de la République pour sa vétusté, sa surpopulation record et ses conditions de détention indignes. La prison de Papeari est aujourd’hui l’une des prisons les plus modernes de France a martelé le garde des Sceaux.

Au total, 410 détenus pourront y être incarcérés. Un bol d’air pour le milieu carcéral quand on sait que Nuutania est en surpopulation, avec un taux d’occupation qui dépasse même les 300 %.
"Un grand moment" pour Tina Cross, l'ancienne tavana de Teva I Uta. Ce matin, elle applaudissait des deux mains l'aboutissement de ce projet. Elle répond au micro de Miri Tumatariri :

Une plus value pour les communes de Mataiea, Papeari et Taravao, puisqu'elle devrait booster l'économie de la presqu'île.

Une prison entièrement masculine

Seule ombre au tableau, elle n'accueillera pas de femme. Un point qui avait fait réagir la vice-présidente de la commission des lois. Catherine Troendlé souhaite modifier la règle et demande à ce qu'une aile soit créée pour accueillir les femmes.

Petit rappel de l'histoire

Dès l’annonce du projet, une partie de la population de Papeari était hostile à ce centre de détention. Des manifestations avaient eu lieu et des pancartes avec le message : « Non à la prison de Papeari » avaient même été installés en bord de route. Mais le projet a été maintenu et les travaux ont débuté en juillet 2013. Ils devaient initialement se terminer en novembre 2016, mais ils ont pris environ 4 mois de retard.

Polynésie 1ère

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