samedi 11 mars 2017

Le procès des mutins mais aussi des conditions de détention

Hier, Romain Leroy, 33 ans, et José Torres, 27 ans (deux “longues peines”) ont été condamnés à 5 ans de prison pour avoir agressé un surveillant du centre pénitentiaire de Valence et pris part à l'incendie qui a dévasté plusieurs cellules, causant de très lourds dégâts.

Une mutinerie avait touché la maison centrale de Valence, le 27 novembre dernier.

Bien malgré les magistrats, malgré les avocats et même malgré les prévenus eux-mêmes, le procès, hier, des deux détenus soupçonnés d’être à l’origine de la mutinerie qui a touché la maison centrale de Valence, le 27 novembre dernier, est devenu, au fil de l’audience, le procès de la prison et des conditions de détention.


Une mutinerie qui intervenait après un premier épisode de violence survenu dans l’établissement quelques semaines plus tôt et à l’issue duquel le garde des Sceaux avait demandé un audit.

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Le procès d’hier faisait aussi écho à plusieurs signaux lancés par les syndicats du centre pénitentiaire de Valence sur l’ambiance tendue qui y régnait.

Hier donc, José Torres, 27 ans, et Romain Leroy, 33 ans, comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Valence pour la mutinerie du 27 novembre dernier. La justice leur reprochait d’avoir volé les clefs d’un gardien en l’agressant, d’avoir dégradé des portes, du matériel informatique et des machines à laver et d’avoir incendié quatre cellules avec les affaires de détenus qui se trouvaient dedans. Des faits pour lesquels les deux hommes (tous deux condamnés à de longues peines, Leroy est libérable en 2033 et Torres en 2019) étaient en état de récidive légale, les faisant encourir 20 ans de prison.

À l’audience, les deux hommes ont reconnu s’être emparés des clefs du surveillant mais ont nié...

Le Dauphiné

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