mardi 7 mars 2017

Mutinerie de Vivonne : les plaintes de détenus classées

Neuf détenus avaient porté plainte pour mise en danger de la vie d’autrui après la mutinerie de Vivonne : le procureur vient de classer sans suite ces plaintes.

La mutinerie avait éclaté après le coup de sang d'un détenu qui se voyait privé de permission. - La mutinerie avait éclaté après le coup de sang d'un détenu qui se voyait privé de permission.

Neuf détenus du centre pénitentiaire de Vivonne avaient porté plainte le 23 septembre pour non-assistance à personne en danger après la mutinerie incendiaire survenue le 12 septembre dernier.


Le procureur de la République de Poitiers vient de les classer sans suite, estimant qu'aucune infraction pénale de ce type n'avait été commise.

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Ces prisonniers accusaient les autorités, via leur avocate, Me Coutand, de les avoir laissés sans secours, enfermés dans leur cellule, exposés aux fumées, sans soins ni informations alors que l'incendie se poursuivait. Une vision des choses que contestaient des sources internes à l'Administration pénitentiaire.

" Tout est mis en œuvre pour sécuriser "

« Au terme des investigations auxquelles j'ai procédé », écrit le procureur de la République, Michel Garrandaux, dans un communiqué adressé hier à la rédaction, « tous les services qui sont intervenus à l'occasion de cette mutinerie ont agi avec professionnalisme, célérité, dans le souci constant de tout mettre en œuvre pour sécuriser les personnes en danger, qu'il s'agisse des surveillants ou des détenus. »

L'action de tous les services dans « un contexte particulièrement difficile et dangereux » a permis « de faire assurer le transfèrement rapide de tous les détenus qui ne bénéficiaient plus de conditions normales de détention », poursuit le procureur.

Il s'étonne au passage que les plaintes aient été dirigées contre les autorités et non contre « les détenus mis en examen pour dégradations volontaires de biens publics par incendie ».

Si l'affaire est classée pour le procureur, c'est encore loin d'être le cas pour l'avocate des neuf plaignantes. Me Patricia Coutand entend en juger elle-même sur pièces.

« J'ai demandé la communication des différents rapports rédigés par les pompiers, la Pénitentiaire, la gendarmerie, sur lesquels le parquet se fonde pour décider de classer les plaintes...

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