Ces 228 stagiaires viennent de revenir d’une formation de dix mois en métropole. Ils intégreront bientôt le nouvel établissement pénitentiaire Tatutu de Papeari.
Un établissement à la pointe de la modernité, mais pour assurer un métier difficile et exigeant.
Le haut-commissaire de la République a convié, hier matin à sa résidence, les personnels de la 190e promotion d’agents pénitentiaires, ainsi que leurs familles, à une cérémonie d’accueil en présence de nombreuses personnalités de l’État et du Pays.
Les 228 nouveaux agents de l’administration pénitentiaire en Polynésie française revenus il y a peu de stage en métropole intégreront bientôt le nouvel établissement pénitentiaire de Papeari.
Le représentant de l’État avait voulu, par ce geste, accorder “un temps de solennité” à des équipes “formées et solidaires et, individuellement, des agents qui, à leurs places respectives, riches de leurs compétences apprises et désormais acquises, se sont engagés à œuvrer, au quotidien, à la bonne exécution des décisions de justice, à l’accueil des détenus et à leur réinsertion”.
S’il les a félicités, René Bidal a aussi voulu leur rappeler qu’ils allaient intégrer “un métier difficile et exigeant où l’attention permanente et la psychologie doivent présider à toutes les secondes de son exercice”.
Les conditions de travail au centre Tatutu de Papeari n’auront cependant rien à voir avec celles de Nuutania et ces nouveaux surveillants pénitentiaires vont “intégrer un établissement magnifique, à la pointe de la modernité et de la fonctionnalité, qui répond à de nombreux défis, et d’abord celui de la dignité”, pour eux-mêmes et pour les détenus.
Le haut-commissaire a aussi rappelé le coût total de cette construction, supérieur à 9 milliards de francs. “Près de 85 % des dépenses furent affectées au bénéfice des entreprises locales. Trois cent vingt emplois induits ont été créés entre 2013 et 2016 et les offres d’emplois ont bénéficié, en priorité, aux résidents locaux grâce au partenariat solide de tous les acteurs locaux du projet”, a-t-il encore précisé...
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