Condamné à perpétuité, un détenu caennais réclamait 80 000 € à l’État. Il estimait ne pas avoir touché sa retraite assez tôt.
Le « mage Stéphane » a été condamné en juin 1997 par la cour d’assises du Puy-de-Dôme à la réclusion criminelle à perpétuité, pour avoir violé sept de ses patientes dépressives.
Ce prétendu magnétiseur a déjà passé vingt-six années derrière les barreaux après de multiples condamnations. Cela ne l’empêche pas de rendre responsables les services de l’État des préjudices qu’il estime avoir subi.
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Le détenu n’a en effet touché sa pension de retraite qu’au 1er janvier 2009, alors qu’il espérait la recevoir dès mars 2006 après la fin de son allocation pour adulte handicapé.
Aujourd’hui aveugle et grabataire, il soutenait auprès des tribunaux que le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) de la prison de Caen ne lui avait pas apporté l’aide matérielle nécessaire à son état afin qu’il puisse réaliser les démarches d’ouverture de ses droits à la retraite.
Il soulignait que « la conservation des documents est particulièrement difficile pour un détenu aveugle ».
Ouest-France
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