jeudi 29 décembre 2016

Tentative d'évasion au Kremlin-Bicêtre : trois surveillants ultramarins stoppent la fuite d'un détenu

Un détenu de la prison de Fresnes dans le Val-de-Marne a tenté de s'évader, mercredi 28 décembre, de l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, selon des informations recueillies par La1ère.fr.

Hôpital du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. © CITIZENSIDE / PATRICE PIERROT / Citizenside

Le détenu a été maîtrisé par trois surveillants ultramarins. Témoignage.


Un détenu de la prison de Fresnes a tenté de s'évader alors qu'il était en consultation médicale à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre. Les faits se sont produits vers 16 heures, mercredi 28 décembre.

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Un détenu de la prison de Fresnes est transporté par un véhicule pénitentiaire à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. Trois surveillants pénitentiaires originaires des outre-mer l'escortent.

Un passage aux toilettes

"Le détenu a effectué une consultation médicale, raconte le Guadeloupéen Karl-Heinz, surveillant à la prison de Fresnes. Avant de quitter l'hôpital, il nous a demandé s'il pouvait se rendre aux toilettes. Nous n'avions aucune raison de refuser, nous avons accepté".

Une arme artisanale

Quelques minutes plus tard, le détenu ressort des toilettes en trombe en brandissant une arme artisanale. "Il a couru vers la sortie de l'hôpital en tenant un morceau de bois sur lequel était scotché une lame de couteau avec du sparadrap, explique Karl-Heinz.

Le Guadeloupéen et ses deux collègues, l'un Mahorais, l'autre également Guadeloupéen, se sont alors élancés à la poursuite du détenu qu'ils ont réussi à immobiliser. Lors de l'intervention, les trois surveillants ont été légèrement blessés (entorse, contusion et luxation).

Les extractions médicales

Le détenu a ensuite été reconduit à la maison d'arrêt de Fresnes où il a été placé en quartier disciplinaire. La direction de la prison a félicité oralement les trois surveillants ultramarins pour leur geste.

"Comme quoi, on a beau parler créole entre nous, on arrive encore à faire notre travail correctement", sourit le Guadeloupéen Karl-Heinz en référence à la polémique sur l'usage de la langue créole entre les surveillants pénitentiaires...

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1 commentaire:

  1. Après un débat houleux sur l’utilisation du créole par nos collègues, d’une langue régionale de notre pays, dans nos prisons, nous voyons que certains ne se privent pas de nommer des collègues surveillant de la République Française comme étant des ultramarins. L’information ultramarin n’est pas importante dans l’affaire sauf si cela ne serre qu’un but inavoué.

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