Cela devient de plus en plus compliqué d’être gardien de prison !
Les gestes de violences gratuites à leur encontre sont de plus en plus fréquents ! » proteste Me Marie Desmet.
Devant le tribunal de Nancy, ce jeudi, l’avocate se fait la porte-parole du ras-le-bol des agents de l’administration pénitentiaire en général et d’un surveillant de la prison de Nancy en particulier.
Ce dernier a été frappé par un jeune détenu le 14 novembre dernier. Le prisonnier était au mitard après s’être fait prendre avec un portable. Il était particulièrement surveillé car il avait des idées suicidaires. Et le jour des faits, lorsque de la fumée s’est échappée de sa cellule du quartier disciplinaire, les gardiens ont foncé.
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Le détenu avait mis le feu à du papier toilette placé sur le grillage de sa porte. Rien de dangereux. Les agents ont toutefois voulu fouiller la cellule pour essayer de découvrir comment il avait pu allumer un début d’incendie.
Mais le prisonnier a refusé de quitter son lit. Le premier surveillant qui l’a saisi pour le forcer à se lever, s’est pris un coup de poing. Puis il a été attrapé par le cou. Avant que ses collègues n’interviennent pour maîtriser son agresseur.
« Cela ne s’est pas passé comme ça. J’ai juste voulu repousser le surveillant. Sans violence. C’était pour me défendre. J’ai ensuite pris deux patates », se défend le détenu. Le vice-procureur Donnadieu ne le croit pas une seconde et requiert une « sanction rigoureuse » : 6 mois ferme.
L’avocate de la défense, Me Eléonore Dupleix, réclame, elle, un complément d’enquête...
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