En juin 2011, le jeune homme qui comparaissait depuis lundi devant la cour d'assises avait drogué son amie afin d'abuser d'elle.
L'avocat général, Benoît Meslin, avait requis une peine de six à sept ans de prison ferme.
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Ce 22 juin, cette employée de banque avait invité le jeune homme à dîner chez elle. Ils se connaissent depuis deux ans et elle lui fait confiance. Pour elle, rien ne peut arriver entre eux car il est trop jeune.
Pour lui, cette invitation est l'occasion de réaliser son fantasme. Alors qu'il est seul sur la terrasse, il place deux somnifères dans l'assiette de son hôte avec la ferme intention de coucher avec elle. Il désire la jeune femme depuis deux ans mais il sait qu'elle ne cédera jamais à ces avances. Sous l'effet de la drogue, elle agit comme un automate. Mais le lendemain, elle voit qu'il a partagé son lit et finit par déposer plainte pour viol.
Il a déjà passé quatorze mois derrière les verrous
Lors de l'audience, ce jeune homme décrit comme un garçon qui multipliait les conquêtes féminines, a soutenu qu'il n'avait pas pris conscience, il y a cinq ans, d'avoir violé son amie car, sous l'effet de la drogue, elle lui aurait dit oui à deux reprises et se serait montrée active durant le rapport sexuel.
Me Frédéric Champagne, l'avocat de la victime, a rappelé « qu'en utilisant la drogue du violeur », l'accusé ne pouvait pas penser que les acquiescements de sa cliente étaient un vrai choix. Benoît Meslin estime que le crime a bien été commis car le rapport sexuel a été consommé sous la contrainte d'un médicament et par surprise alors que la jeune femme avait placé sa confiance en l'accusé...
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