mercredi 14 décembre 2016

Il frappe les surveillants de la prison de Metz : 6 mois de plus

Il devait sortir de prison le 17 avril prochain. Mais Sylvain Burel a frappé deux surveillants, mécontent qu’on refuse de le changer de cellule.

Photo Maury GOLINI

Sylvain Burel, 37 ans, est détenu à la maison d’arrêt de Metz-Queuleu depuis le 8 décembre 2014. Il devait être libérable le 19 avril prochain.


Le 16 décembre, il demande pour la deuxième fois un changement de cellule : « Les choses n’allaient pas avec mon codétenu. Moi, je suis un mec calme, je purge ma peine, je trafique pas. Et on me demandait de faire des trucs. Moi je demande juste à être tranquille », précise-t-il à la barre.

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Devant le refus de l’administration pénitentiaire de donner satisfaction à sa requête, ce dernier demande à voir la chef.

Mais lorsqu’il est extrait de sa cellule, le ton monte avec les deux surveillants qui l’accompagnent. Jusqu’à en venir aux mains : il assène alors un coup de poing à l’un des agents, lui cassant les lunettes et le faisant tomber en arrière.

Celui-ci se luxe l’épaule dans sa chute et aura une ITT de plus de huit jours. « Je me suis juste débattu et dans le mouvement, le surveillant a reçu une gifle », se défend le prévenu.

Son avocate insiste sur son profil : « Mon client est une proie facile pour les autres détenus, c’est celui qu’on utilise. Et quand il déclare à la barre qu’il est mieux au quartier disciplinaire que dans sa cellule, c’est le signe que quelque chose ne va pas. Et puis, alors qu’il a été violenté par les surveillants, on nous explique qu’il n’y a pas de caméras au 3e étage au niveau du kiosque, où les faits se sont déroulés. Je n’y crois pas une seconde. »

Le tribunal a condamné Sylvain Burel à six mois de prison supplémentaires.

Le Républicain Lorrain

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