lundi 5 décembre 2016

Orne - Il menace et outrage sa conseillère d'insertion : prison

Mardi 29 novembre 2016, un homme de 38 ans originaire de La Chapelle-d'Andaine (Orne) a été condamné à 3 mois de prison pour menace et outrage envers sa conseillère d'insertion.

Un homme de La Chapelle-d'Andaine a été condamné mardi 29 novembre 2016 par le tribunal d'Argentan pour menaces et outrage envers sa conseillère d'insertion (photo d'illustration).

Le tribunal d’Argentan a condamné mardi 29 novembre 2016 un homme de 38 ans originaire de La Chapelle-d’Andaine (Orne) à 3 mois de prison pour menace et outrage envers sa conseillère d’insertion.


Une conseillère du service pénitentiaire d’insertion et de probation d’Argentan va déposer plainte à la gendarmerie contre un habitant de La Chapelle d’Andaine de 38 ans qu’elle suit dans le cadre d’un sursis avec mise à l’épreuve suite à une condamnation de février 2015. Elle explique aux enquêteurs, que dès le début ce suivi s’est montré difficile, le prévenu s’emportant facilement et qu’à ce titre le ton montait.

« J’irai vous voir au cimetière »

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Elle déclare que le 11 février 2016, lors d’un rendez-vous le prévenu l’a menacée : « j’irai vous voir au cimetière », et également qu’après lui avoir donné une convocation pour qu’il se rende devant un psychiatre, il aurait pris cette convocation, mimé de s’essuyer les fesses avant de jeter cette convocation en disant « vous voyez ce qu’en j’en fais ». Ces agissements auraient été motivés par le fait que l’intéressé voulait qu’elle rouvre l’enquête qui a mené à la condamnation de février 2015, et qu’il n’arrivait pas admettre que ce n’était pas du ressort de cette dernière.

A la barre, l’accusé est très volubile, répète plusieurs fois les mêmes choses, même certaines sans rapport avec l’affaire. Il reconnaît l’outrage mais pas les menaces, pour lui, la victime a mal compris. Il déclare qu’il s’était menacé lui-même en disant qu’il allait retrouver son père au cimetière. Il met en avant qu’il avait demandé que les rendez-vous soient plus près de son domicile, ce qu’elle aurait refusé en exhibant un mandat d’arrêt et l’informant qu’elle pouvait aller le faire chercher chez lui. Il ajoute aussi qu’elle ne l’a pas écouté lorsqu’il lui a demandé de faire rouvrir l’enquête.

Une condamnation pas acceptée

Yves Couroux, procureur, fait état d’une situation vraiment difficile. Le mis en cause n’accepte pas la condamnation de 2015, donc le suivi ne pouvait que mal se passer, selon lui. Néanmoins la victime n’avait pas à subir les foudres du prévenu. Précisant que la moitié des six mentions du casier judiciaire de l’intéressé sont tournées vers les outrages ou les menaces, il requiert 4 mois d’emprisonnement.

Me Caroline Strujon-Marchand pour la défense argue que son client qui a eu beaucoup de difficultés à accepter la condamnation de février 2015 a fait du travail, et celle-ci est maintenant acceptée...

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